DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : YVES CHARLES ZARKA
CONSEIL DE DIRECTION : DIDIER DELEULE, FRANCK LESSAY
RÉDACTEUR EN CHEF : CHRISTIAN GODIN
RÉDACTEURS EN CHEF ADJOINTS : MARIE-ANNE LESCOURET et CHARLES RAMOND
SECRÉTARIAT LITTÉRAIRE : GUILLAUME CAZEAUX
MEMBRES DU COMITÉ DE RÉDACTION DE CITÉS :
Paul Audi
Paul Audi est né en 1963. Il est ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie et docteur en philosophie. Après avoir soutenu une thèse sur Jean-Jacques Rousseau (Rousseau, éthique et passion, PUF, 1997) et enseigné à l’Université de Paris-XII, il a travaillé en tant qu’éditeur aux Presses Universitaires de France tout en poursuivant parallèlement ses recherches. Il est à ce jour l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont la plupart sont consacrés à la relation qui s’est établie dans la pensée occidentale entre l’éthique et l’esthétique, surtout au cours des Temps Modernes (voir surtout Créer. Introduction à l’esth/éthique, Verdier, 2010).
Sous l’égide de Rousseau (Rousseau : une philosophie de l’âme, Verdier 2008), de Nietzsche (L’ivresse de l’art. Nietzsche et l’esthétique, Le Livre de Poche, 2003 ; L’Affaire Nietzsche, Verdier, 2013) et de Michel Henry (Michel Henry. Une trajectoire philosophique, Les Belles Lettres, 2006), il s’est efforcé de dégager philosophiquement les conditions d’accès de l’être humain à sa propre humanité, l’aménagement de cet accès définissant par ailleurs, à ses yeux, la mission spécifique de l’art (Jubilations, Christian Bourgois, 2009 ; Le regard libéré d’Eugène Leroy, Galerie de France, 2010) et, plus particulièrement, de la littérature, ainsi qu’il a cherché à le montrer dans ses ouvrages sur Romain Gary (Je me suis toujours été un autre, Christian Bourgois, 2007 ; La fin de l’impossible, Christian Bourgois, 2012), sur Alfred Jarry (Le Théorème du Surmâle. Lacan selon Jarry, Verdier, 2011), sur Albert Camus (Qui témoignera pour nous ? Albert Camus face à lui-même, Verdier 2013), sur Pierre Michon (Terreur de la peinture, peinture de la Terreur. Sur Les Onze de Pierre Michon, William Blake & Co, 2014). Cette problématique l’a conduit parallèlement à réinterroger la notion de subjectivité, notamment dans la perspective d’une « éthique de la réjouissance » (Supériorité de l’éthique, Flammarion, 2007 ; L’empire de la compassion, Les Belles Lettres/Encre marine, 2011 ; Le Démon de l’appartenance, Les Belles Lettres/Encre marine, 2014 ; Où je suis. Topique du corps et de l’esprit, Verdier, à paraître en 2015).
Enfin, pour la revue Cités, il a assuré la coordination des n°58 (sur « La philosophie en France [II] ») et n°63 (sur « L’éducation à l’âge du numérique »).
Serge Audier
Serge Audier est maître de conférences en philosophie à l’université Paris-Sorbonne. Spécialiste de théorie politique, il a notamment publié sur le néolibéralisme (Aux origines du « néolibéralisme ». Le Colloque Walter Lippmann, BDL, 2012 ; Néolibéralisme(s). Une archéologie intellectuelle, Paris, Grasset, 2012 ; Penser le « néolibéralisme », BDL, 2015), sur le républicanisme (Les Théories de la République, Paris, La Découverte, 2004 ; Machiavel, conflit et liberté, Paris, Vrin/EHESS, 2005 ; La Pensée solidariste, Paris, Puf, 2010) et sur l’écologie (La Société écologique et ses ennemis, Paris, La Découverte, 2017).
Isabelle Barbéris
Isabelle Barbéris est Maître de conférences en Arts vivants à l’université Paris Diderot et dramaturge, ancienne élève de l’ENS Fontenay Saint-Cloud et agrégée de Lettres modernes. Auteure d’articles sur la dramaturgie et la scène contemporaine (théâtre, danse, performance), ainsi que d’ouvrages collectifs (parmi lesquels Kitsch et théâtralité. Effets et affects, avec Marie Pecorari, EUD 2012; Vies de l’archives sur la scène contemporaine; PUR, 2014; Le Parasite au théâtre, Ôrizons, 2014, avec Florence Fix) et en nom propre (Les Mondes de Copi, Ôrizons, 2014, L’Economie du spectacle vivant, PUF, 2013, co-écrit avec Martial Poirson; Théâtres contemporains. Mythes et idéologies, PUF 2010).
Gilles Campagnolo
Ancien élève de l’E.N.S. (Ulm), agrégé et docteur en philosophie, ancien Fellow des Universités de Harvard et de Tokyo, puis enseignant à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Gilles Campagnolo est aujourd’hui Directeur de recherche titulaire au C.N.R.S. (GREQAM, Groupement de recherche en économie d’Aix-Marseille). Ses travaux en épistémologie de l’économie et en herméneutique de la rationalité économique portent sur les fondements des théories continentales (françaises, allemandes, autrichiennes) pour la période allant des Lumières au Cercle de Vienne. On peut notamment citer ses ouvrages : Critique de l’économie politique classique. Marx, Menger et l’École historique (Paris, PUF, 2004, pour la 1ère édition; édition anglaise: Routledge, 2010; 2ème édition française: E-book, Editions Matériologiques, 2014) ; « Seuls les extrémistes sont cohérents » (Lyon, ENS-Éditions, 2006), et sur l’école autrichienne et son fondateur, Carl Menger: Entre Aristote et Hayek : aux sources de l’économie moderne (CNRS Editions, 2008) ; (dir.) Carl Menger. Discusssed upon the Basis of New Findings (Peter Lang 2008) et Existe-t-il une doctrine Menger? (E-book open access, PUP, 2011). Gilles Campagnolo traduit et publie les inédits de Menger (1840-1921), exhumés des archives (Japon – Hitotsubashi, Allemagne, Autriche, Amérique du Nord), ainsi en 2011 : Recherches sur la méthode dans les sciences sociales et en économie en particulier (Paris, EHESS Editions). Parmi ses articles : « Note sur le raisonnement marginal chez Carl Menger », in Lire Weber, Revue française de sociologie, oct. 2005 ; « Money as Measure of Value. An English Presentation of Menger’s Essay in Monetary Thought », History of Political Economy (Duke UP), 2005/2. On peut encore citer ses travaux sur Hegel, l’ordolibéralisme et les archives de sciences sociales occidentales conservées au Japon. : Pour Cités, Gilles Campagnolo a notamment dirigé : Le Japon aujourd’hui. La puissance d’innover, 2006/27 et co-dirigé le numéro des 10 ans Capitalisme, 2010/40. Campagnolo dirige aujourd’hui la collection « E-conomiques » de la maison d’édition en ligne (contact@materiologiques.com – indiquer en objet le nom de la collection).
Jean-Pierre Cléro
Professeur de philosophie à l’université de Rouen, Jean-Pierre Cléro est directeur du Centre Bentham désormais posté à Sciences Po (Paris). Organisant son travail autour de la notion de fiction, entendue dans un sens épistémologique, il est l’auteur chez A. Colin, de Les raisons de la fiction, ouvrage sur les mathématiques, et d’un texte paru au début de l’année 2012 sur Le calcul moral ; comment argumenter dans les questions pratiques ? qui s’intéresse aux problèmes d’éthique des soins. Le travail se partage donc entre une réflexion sur les sciences et une étude des questions éthiques et politiques, inspirée de l’utilitarisme anglo-saxon.
Anne Deneys-Tunney
Anne Deneys-Tunney est Full Professor à l’Université de New York Université dans le Département de Français. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses, Agrégée de Lettres Modernes, Docteur es Lettres de l’Université de Paris 7, elle est aussi ancien Chercheur dans le Département d’Histoire de l’Institut Universitaire Européen à Florence. Spécialiste des Lumières, elle a publié Écritures du corps, de Descartes à Laclos (PUF, 1992). Elle a édité chez Fayard, dans la collection « Corpus de Philosophes en langue Française » les œuvres de Volney et Destutt de Tracy, ainsi que 2 numéros de la Revue de Philosophie Corpus : n 12 « Volney », et 21 « Destutt de Tracy et l’Idéologie ».
Elle a publié récemment Un Autre Jean-Jacques Rousseau, Le Paradoxe de la Technique (PUF, 2010) et Philippe Sollers ou l’Impatience de la Pensée (PUF, 2011).
Également Metteur en Scène de Théâtre, elle a mis en scène à New York de nombreuses pièces : en particulier Narcisse de Rousseau en opéra Rock au Theater for the New City, en 2005, et The Dispute de Marivaux au Judson Memorial Church en 2007. Elle est Membre Permanent du Laboratoire de Mise en Scène de Théâtre du Lincoln Center Director’s Lab.
En 2010 et 2011 elle est Professeur invité à l’Institut d’Études Avancées de Paris, pour son prochain livre sur les Lumières. Elle a été Visiting Professeur à l’Université de Paris 8 (Département d’Études Féminines), Université de Nanterre, Université de Munich en Allemagne.
Jean-Marc Durand-Gasselin
Jean-Marc Durand-Gasselin est professeur en CPGE, chargé de cours à Tours, auteur de L’École de Francfort (Gallimard, « Tel » 2012), Le Puzzle postmétaphysique de Habermas (La Lettre volée, 2017), Rousseau une philosophie de la modernité (Ellipses 201)6, et d’articles sur Habermas, Foucault, Honneth, Marcuse, Arendt, Adorno et Benjamin.
Isabelle Éon
Isabelle Éon est dramaturge et metteur en scène. Elle dirige la Compagnie dramatique depuis 2002. Ancienne élève du Cours Florent (classes de Michel Fau, Éric Ruf), elle a été assistante du metteur en scène Christian Croset, responsable de programmation théâtrale, et secrétaire de rédaction de la revue Cités dirigée par Yves Charles Zarka en 2007-2008. On a pu la voir jouer dans Léonie est en avance de Georges Feydeau ; Le roi se meurt d’Eugène Ionesco ; Un air de famille d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ; Toi et tes nuages d’Éric Westphal ; Le petit théâtre d’Elisabeth, d’après William Shakespeare ; Trahisons d’Harold Pinter ; Les monologues du vagin d’Eve Ensler. Elle a mis en scène : Trahisons d’Harold Pinter ; Le Roi des cons de Wolinski ; Le Procès du Loup de Zarko Petan. Elle est l’auteur de pièces qu’elle a portées à la scène : Les Pantagruélades du bon roi Dagobert, d’après François Rabelais et Alfred Jarry ; Tocqueville ou l’éloge de l’esprit critique. 75 minutes pour convaincre, d’après la correspondance d’Alexis de Tocqueville ; Petits tracas de l’homme moderne (mise en scène à venir).
Franck Fischbach
Franck Fischbach est Professeur de philosophie allemande moderne et contemporaine à l’Université de Strasbourg et chercheur rattaché au Centre de Recherches en Philosophie Allemande et Contemporaine (CREPHAC). Ses travaux portent sur l’idéalisme allemand (Fichte, Hegel, Schelling), sur Marx et sur des questions de philosophie sociale (la reconnaissance, l’aliénation, le travail, le social). Traducteur de textes de Hegel, Schelling, Marx et Axel Honneth, il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels : La reconnaissance. Fichte et Hegel (Puf, 1999), L’être et l’acte (Vrin, 2003), La production des hommes (Puf, 2005), Sans objet. Capitalisme, subjectivité, aliénation (Vrin, 2009), Manifeste pour une philosophie sociale (La Découverte, 2009), La privation de monde (Vrin, 2011), La critique sociale au cinéma (Vrin, 2012). www.philo.unistra.fr
François Frimat
François Frimat enseigne en classes préparatoires aux concours des grandes écoles. Président du festival Latitudes Contemporaines de Lille, il a notamment publié : Qu’est-ce que la danse contemporaine ? (PUF, 2011), Le Pouvoir des restes – Sur l’archéologie (Musée de Bavay, 2007), Enseigner la morale ? (CRDP LILLE, 2000).
Jean Gayon
Né en 1949, Jean Gayon a reçu une double formation initiale en philosophie puis en biologie. Ses travaux ont principalement porté sur l’histoire de la biologie contemporaine (théorie de l’évolution, génétique, biométrie), la philosophie de la biologie, et l’histoire de la philosophie des sciences. Il s’est aussi penché sur certains aspects sociaux et politiques des sciences de la vie et de la santé, notamment l’eugénisme, et la notion de « race », et l’amélioration humaine. Il a été successivement professeur à l’Université de Bourgogne, à l’Université Paris 7 Denis Diderot, et à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Membre senior de l’IUF (1994-99 et 2010-15), il est membre de l’Académie nationale des sciences allemande (Leopoldina), de l’Institut international de philosophie et et de l’Academia Europaea.
Christian Godin
Maître de conférences habilité à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Ses publications, qui comportent une trentaine de titres, se répartissent en quatre catégories : les ouvrages académiques, les ouvrages propédeutiques, les essais et les ouvrages de vulgarisation. La Totalité est une sorte d’encyclopédie philosophique organisée autour de l’idée de totalité (Seyssel, Champ Vallon 1997-2003). Il aussi publié des ouvrages sur la nature, la justice, la guerre, le racisme, ainsi qu’un Dictionnaire de philosophie, (Paris, Fayard/Éditions du temps, 2004).
Parmi les essais, Faut-il réhabiliter l’utopie ?, Négationnisme et totalitarisme (Nantes, Éditions Pleins Feux, 2000), Au bazar du vivant – entretien avec Jacques Testart (Paris, Seuil, 2001), La Fin de l’humanité (Seyssel, Champ Vallon, 2003), Le Triomphe de la volonté (Champ Vallon, 2007), L’Homme, le Bien le Mal (entretien avec Axel Kahn, Stock, 2008), La Haine de la nature (Champ Vallon, 2012).
Christian Godin est également l’auteur de La Philosophie pour les Nuls (Paris, First, 2007), plusieurs fois réédité.
Juliette Grange
Agrégée de philosophie, docteur d’État et professeur à l’Université François Rabelais de Tours (philosophie moderne et contemporaine), chercheur au lire, Juliette Grange est spécialiste de la pensée française du XIXe siècle et a consacré sa thèse à Auguste Comte (éditée sous le titre La Philosophie d’Auguste Comte, science, politique, religion, Paris, Puf, 1996). Elle est l’auteur d’éditions critiques en format de poche de textes de Comte (Petite bibliothèque Payot, Tel Gallimard, G.F. Flammarion) et de Saint-Simon (Agora Pocket). Elle a publié un essai général sur les rapports entre science et politique (vus à partir de l’œuvre d’Auguste Comte) : Auguste Comte. La politique et la science (Paris, Odile Jacob, 2000), et un autre sur l’idée républicaine : L’Idée de république (Paris, Agora Pocket, 2008).
Nathalie Heinich
Nathalie Heinich est sociologue au CNRS (Paris). Outre de nombreux articles, elle a publié une trentaine d’ouvrages, traduits en quinze langues, portant sur le statut d’artiste et d’auteur (La Gloire de Van Gogh, Du peintre à l’artiste, Le Triple jeu de l’art contemporain, Être écrivain, L’Élite artiste, De l’artification, Le Paradigme de l’art contemporain) ; les identités en crise (États de femme, L’Épreuve de la grandeur, Mères-filles, Les Ambivalences de l’émancipation féminine) ; l’histoire de la sociologie (La Sociologie de Norbert Elias, Ce que l’art fait à la sociologie, La Sociologie de l’art, Pourquoi Bourdieu, Le Bêtisier du sociologue, Dans la pensée de Norbert Elias, La Sociologie à l’épreuve de l’art) ; et les valeurs (La Fabrique du patrimoine, De la visibilité). Dernier ouvrage paru : Des valeurs. Une approche sociologique (Paris, Gallimard, 2017).
Cristina Ion
Cristina Ion est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Ses domaines de recherche sont l’histoire de la pensée politique et les bibliothèques françaises dans une perspective politique. Docteur de l’EHESS, elle est l’auteur d’un livre, La politique de Machiavel. Art de la guerre ou art de la paix ? (Bucarest : Éditions de l’Académie Roumaine, 2008, 256 p.) et de plusieurs articles sur Machiavel et le machiavélisme, dont « Vivre et écrire la politique chez Machiavel : le paradigme du ritratto » (Archives de philosophie, 68, 3/2005, p. 525-544) ; « L’envers du pouvoir. Le secret politique chez Machiavel » (Cités, no 26, 2/2006, p. 85-99). Elle a collaboré au volume collectif Lectures de Machiavel (Paris, Ellipses, 2006) et co-dirigé avec Y. C. Zarka l’ouvrage Machiavel : le pouvoir et le peuple (Paris, Mimésis, à paraître en 2015). Membre du comité de rédaction de la revue Cités (PUF), elle en a dirigé le numéro 29 (1/2007), « Les nations : renouvellement ou déclin ? Identités nationales et réécritures des histoires » (en collab. avec T. Ménissier) ; le numéro 50 (2/2012), « Extrêmes violences » ; le volume hors série « Voyages inédits dans la pensée contemporaine » (sous la direction d’Y. C. Zarka, en collab. avec I. Eon, 2010).
Hélène L’Heuillet
Hélène L’Heuillet est maître de conférences en philosophie éthique et politique à l’Université Paris-Sorbonne. Elle est notamment l’auteur de Basse politique, haute police, Une approche historique et philosophique de la police (Paris, Fayard, 2002), de La psychanalyse est un humanisme (Paris, Grasset, 2006) et de Aux sources du terrorisme, de la petite guerre aux attentats-suicide (Paris, Fayard, 2009). Elle est également psychanalyste (membre de l’Association lacanienne internationale).
Marie-Anne Lescourret
HDR en philosophie, Marie-Anne Lescourret est professeur d’esthétique (1992-2010) à l’université de Strasbourg (Institut d’histoire de l’art, département de musicologie), professeur invité des universités de Campinas (Brésil) et Fudan-Shanghai (Chine). Auteur d’une Introduction à l’Esthétique (Paris, Flammarion-Champs, 2002), biographe, entre autres, d’Emmanuel Lévinas (Paris, Flammarion, 1994, rééd.), et Pierre Bourdieu (Paris, Flammarion, 2008), ainsi que de Aby Warburg (Hazan, 2014), traducteur de L. Wittgenstein (Grammaire Philosophique, Remarques sur la philosophie des mathématiques, Paris, Gallimard), et de philosophie analytique. Ses travaux portent sur la philosophie du langage et la compréhension des langages artistiques. Elle a dirigé les numéros de Cités « Genre et sexe » (44), « Bourdieu politique » (51), et codirigé les numéros « Wittgenstein politique » (38) et « L’immigration » (46). Son dernier livre paru : La dette et la distance : de quelques élèves et lecteurs juifs de Heidegger (L’éclat, 2014).
Danilo Martuccelli
Danilo Martuccelli est professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes, membre senior de l’IUF et chercheur au laboratoire CERLIS-CNRS. Ses travaux portent essentiellement sur la théorie sociale, la sociologie de l’individuation et la sociologie politique. Il est l’auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages et de très nombreux articles dans des revues spécialisées. Il a été professeur invité dans plusieurs universités à l’étranger, en Europe, en Amérique du Nord ou en Amérique du Sud. Il est notamment l’auteur de Sociologies de la modernité (1999), Grammaires de l’individu (2002), La consistance du social (2005), Forgé par l’épreuve (2006), La société singulariste (2010) et Existen individuos en el Sur? (2010). Dernier ouvrage publié : Les sociétés et l’impossible. Les limites imaginaires de la réalité, Paris, Armand Colin, 2014.
Didier Mineur
Agrégé de philosophie et Docteur en science politique, Didier Mineur est professeur de philosophie politique à l’Institut d’études politiques de Rennes et enseigne également à l’Institut d’études politiques de Paris. Il a publié Archéologie de la représentation politique. Structure et fondement d’une crise (Paris, Presses de Sciences Po, 2010), Carré de Malberg. Le positivisme impossible (Paris, Michalon, 2010), ainsi que de nombreux articles et chapitres d’ouvrages dans le domaine de la théorie politique et juridique, parmi lesquels, récemment, « Les droits fondamentaux et l’argumentation raisonnable », dans Yves-Charles Zarka (dir.), Refaire l’Europe avec Habermas (Paris, Puf, 2012), et « The moral foundation of law and the ethos of liberal democracies », in Ratio juris, 25, juin 2012.
Vanessa Nurock
Vanessa Nurock a suivi une double formation en philosophie et en sciences cognitives. Elle est actuellement maître de conférences en philosophie politique et éthique à l’université Paris 8 et chercheuse au Labtop-CRESPPA. Ses recherches se situent au croisement de l’éthique et du politique et portent notamment sur la formation des évaluations morales, les éthiques de la justice et du care. Elle a publié Sommes-nous naturellement moraux ? (Paris, Puf, 2011), Rawls, pour une démocratie juste (Paris, Michalon, 2008) et coordonné plusieurs ouvrages dont, récemment, en collaboration avec F. Burgat Multinaturalismes (Paris, Wildproject, 2013).
Corine Pelluchon
Professeure à l’université de Franche-Comté, Corine Pelluchon est spécialiste de philosophie politique et d’éthique appliquée (éthique médicale et biomédicale, philosophie de l’environnement, éthique animale). Elle a enseigné l’éthique médicale à l’université de Boston. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont : Leo Strauss : une autre raison, d’autres Lumières (Paris, Vrin, 2005. Prix François Furet 2006. Traduction américaine de R. Howse, à paraître en mars 2014, NY, Suny Press : Leo Strauss and The Crisis of Rationalism. Another Reason, Another Enlightenment) ; L’autonomie brisée. Bioéthique et philosophie (Paris, PUF, 2009. Traduction espagnole par A. M. Pineda, Universidad El Bosque, Colección Bios y Oikos, 10, Bogota, juillet 2013 : La autonomia quebrada. Bioética y filosofía) ; Eléments pour une éthique de la vulnérabilité. Les hommes, les animaux, la nature (Paris, Le Cerf, 2011. Grand Prix Moron de l’Académie française 2012. Traduction espagnole en cours, Universidad Javeriana, Bogota) ; Comment va Marianne ? Conte philosophique et républicain (Paris, François Bourin, 2012) ; Tu ne tueras point. Réflexions sur l’actualité de l’interdit du meurtre (Paris, Le Cerf, 2013). A paraître : Les Nourritures. Philosophie du corps politique (Paris, Le Seuil, coll. « L’ordre philosophique », janvier 2015). Site personnel : http://corine-pelluchon.fr/
Otto Pfersmann
Philosophe et juriste de formation, Otto Pfersmann est professeur de droit constitutionnel comparé et de Théorie du droit à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, après avoir travaillé comme chercheur et enseigné à Vienne, Aix en Provence, Lyon et Oxford. Il est régulièrement invité à enseigner comme à participer à des recherches dans des universités en Europe et aux États-Unis. Ses nombreuses publications portent sur la théorie des systèmes normatifs, la théorie de l’interprétation et de l’argumentation, le droit constitutionnel comparé et notamment la justice constitutionnelle, mais aussi la philosophie politique et l’histoire de la philosophie.
En 2014, Otto Pfersmann a été élu à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales sur une chaire intitulé : « Épistémologie du droit, idéologies juridiques et grande transformation du droit ».
Emmanuel Picavet
Docteur de la Sorbonne (université Paris 4 Sorbonne) et agrégé de Philosophie, Emmanuel Picavet est professeur d’éthique appliquée à la Sorbonne (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), où il est notamment responsable de la filière de Master « Recherche » Philosophie et Société. Il a été antérieurement assistant à l’université d’Edimbourg, maître de conférences en philosophie politique à la Sorbonne (université Paris 1) et professeur de philosophie pratique à l’université de Franche-Comté. Il est membre du Bureau (chargé des relations internationales) de la Société Française de Philosophie et il dirige la Revue de Philosophie Economique/ Review of Economic Philosophy. Il est membre du Comité national de réflexion éthique sur l’expérimentation animale. Il a notamment publié: Approches du concret: une introduction à l’épistémologie (Ellipses, 1995), Choix rationnel et vie publique (Presses universitaires de France, 1996), Kelsen et Hart: la norme et la conduite (Presses universitaires de France, 2000), La Revendication des droits (Classiques Garnier, 2011). Avec Christian Walter et Annie Cot, il a créé la chaire « Éthique et finance » au sein du Collège d’Études Mondiales de la Fondation « Maison des Sciences de l’Homme ». Il consacre la plupart de ses travaux à l’éthique institutionnelle et à la théorie des normes et des droits.
Bruno Pinchard
Professeur de philosophie à l’Université Jean Moulin Lyon 3, Bruno Pinchard dirige l’École doctorale de philosophie n° 487 (École Normale Supérieure, Grenoble 2, Lyon 3). Ses travaux portent sur l’histoire de l’humanisme et ses métamorphoses contemporaines. Son dernier ouvrage en date est : Philosophie à outrance, cinq essais de métaphysique contemporaine (Bruxelles, EME, 2010). Dernières parutions : Métaphysique de la destruction (Louvain-la-neuve, Paris, Peeters, 2012), et Marx à rebours (éditions Kimé, 2014). Il fait paraître en janvier 2015 aux éditions Kimé un recueil d’essais : Écrits sur la raison classique.
Charles Ramond
Charles Ramond est Professeur des Universités (Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis / Département de philosophie / Laboratoire d’Études et de Recherches sur les Logiques Contemporaines de la Philosophie), et Délégué Scientifique de l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur pour la philosophie (Section des Unités de Recherches). Il a dirigé trois Unités de Recherche (« Centre de Recherches Philosophiques sur la Nature », Bordeaux 3, 2003-2006 ; « Lumières, Nature, Sociétés », Bordeaux 3, 2007-2010 ; et « Laboratoire d’Études et de Recherches sur les Logiques Contemporaines de la Philosophie », Paris 8, 2010-2012). Ses travaux portent sur la philosophie moderne (ontologie, logique et politique des rationalismes classiques) et contemporaine (philosophes contemporains de langue française, philosophies du langage ordinaire, de la reconnaissance et des sentiments moraux). Publications récentes : Derrida –La déconstruction (éd., Paris : PUF, 20082) ; La philosophie naturelle de Robert Boyle (éd., avec Myriam Dennehy. Paris : Vrin, 2009) ; Deleuze Politique (éd., Cités 40, 2009) ; René Girard, La théorie mimétique –De l’apprentissage à l’apocalypse (éd., Paris : PUF, 2010) ; Spinoza –Nature, Naturalisme, Naturation, (éd., Bordeaux : PUB, 2011) ; Descartes, Promesses et paradoxes (Paris : Vrin, 2011) ; René Girard Politique (éd., avec Stéphane Vinolo, Cités 53, 2013).
Page professionnelle : http://www.llcp.univ-paris8.fr/spip.php?rubrique54
Jacques de Saint-Victor
Professeur des Universités, Jacques de Saint-Victor est historien du droit, des idées et des institutions. Il enseigne l’histoire du droit à l’Université de Paris viii-Vincennes et il est professeur invité à l’Université de Rome 3. Ses travaux portent sur l’histoire politique et juridique française et italienne, ainsi que sur l’histoire juridique de la mondialisation. Parmi ses derniers ouvrages, La première contre-révolution (Paris, Puf, 2010), Il faut sauver le petit bourgeois (Paris, Puf, 2009, trad. italienne, 2010), Les racines de la Liberté. Le débat français oublié (1689-1789) (Paris, Perrin, 2007) et Mafias. L’industrie de la peur (Monaco, Le Rocher, 2008, trad. italienne, 2009). Il prépare un ouvrage sur l’histoire des organisations mafieuses en Europe (Gallimard). Il est aussi critique littéraire.
Eva Segura
Docteure en philosophie politique à l’Université Paris Descartes sur le thème « Diversité et reconnaissance : politiques de la reconnaissance et nationalisme(s) ».
Denis Trierweiler
Denis Trierweiler est un philosophe spécialiste de la pensée de Hans Blumenberg et un journaliste à Paris Match.
Isabel Weiss
Isabel Weiss, agrégée et docteur en philosophie, a développé ses recherches dans le domaine de la pensée allemande, en particulier Hegel, de la philosophie du langage et de la compréhension, et de l’herméneutique au sens large. Sa pensée consiste en une philosophie spéculative du sens. Elle a publié Expression et spéculation dans l’idéalisme hégélien (L’Harmattan, 2003), L’Interprétation (Ellipses, 2002) et Gadamer (Vrin, 2010). Elle a également collaboré à des ouvrages collectifs, parmi lesquels La Justice (« L’analyse hégélienne de la justice depuis l’esprit absolument libre – du non-droit au tribunal du monde », Vrin, 2006), L’Interprétation (« En suivant la piste du jeu : le débordement herméneutique selon Gadamer », Vrin, 2010) et Refaire l’Europe – avec Jürgen Habermas (« L’arbitrage langagier de la rationalité », Puf, 2012).
Avishag Zafrani
Avishag Zafrani est philosophe, A.T.E.R. à l’Université Paris Descartes au sein de l’équipe PHILéPOL (Philosophie, Épistémologie et Politique). Elle a réalisé une thèse de doctorat à l’Université Paris Descartes portant sur l’espérance et la responsabilité chez Ernst Bloch et Hans Jonas dont elle a tiré un livre, Le défi du Nihilisme. Ernst Bloch et Hans Jonas, publié chez Hermann.
Elle a publié des articles dans plusieurs revues philosophiques et fait partie du comité de rédaction de « Cités ».
Yves Charles Zarka
Professeur à l’Université Paris Descartes Sorbonne, chaire de philosophie politique, il est notamment l’auteur de La Décision métaphysique de Hobbes. Conditions de la politique (Paris, Vrin, 1987, 2e édition 1999) ; Hobbes et la pensée politique moderne (Paris, Puf, 1995 ; 2e édition 2001) ; Philosophie et politique à l’âge classique (Paris, Puf, 1998) ; La questione del fondamento nelle dottrine moderne del diritto naturale (Naples, Editoriale Scientifica, 2000) ; L’Autre voie de la subjectivité (Paris, Beauchesne, 2000) ; Figures du pouvoir : Études de philosophie politique de Machiavel à Foucault (Paris, Puf, 2001 ; 3e édition, 2001) ; Quel avenir pour Israël ? (en collab. avec Shlomo Ben Ami et al., Paris, Puf, 2001, 2e édition en poche « Pluriel », 2002) ; Hobbes the Amsterdam Debate (Débat avec Q. Skinner), (Hildesheim, Olms, 2001) ; Difficile Tolérance (Paris, Puf, 2004) ; Un détail nazi dans la pensée de Carl Schmitt (Paris, Puf, 2005) ; Réflexions intempestives de philosophie et de politique (Paris, Puf, 2006) ; Critique des nouvelles servitudes (Paris, Puf, 2007) ; La Destitution des intellectuels (Paris, Puf, 2010) ; Réflexion sur la tragédie de notre temps (Paris, Vrin, 2013) ; L’Inappropriabilité de la Terre (Paris, Armand Colin, 2013) ; Refonder le cosmopolitisme (Paris, Puf, 2014).
Il a également publié Raison et déraison d’État (Paris, Puf, 1994) ; Jean Bodin : nature, histoire, droit et politique (Paris, Puf, 1996) ; Aspects de la pensée médiévale dans la philosophie politique moderne (Paris, Puf, 1999) ; Comment écrire l’histoire de la philosophie ? (Paris, Puf, 2001) ; Machiavel, le Prince ou le nouvel art politique (Paris, Puf, 2001) ; Penser la souveraineté (2 vol.) (Paris, Vrin, 2002) ; Les Fondements philosophiques de la tolérance (3 vol.) (Paris, Puf, 2002) ; Faut-il réviser la loi de 1905 ? (Paris, Puf, 2005) ; Les Philosophes et la question de Dieu (en collab. avec Luc Langlois, Paris, Puf, 2006) ; Matérialistes français du XVIIIe siècle (en collab., Paris, Puf, 2006) ; Hegel et le droit naturel moderne (en collab. avec Jean-Louis Vieillard-Baron) (Paris, Vrin, 2006) ; Monarchie et république au XVIIe siècle (Paris, Puf, 2007) ; Kant cosmopolitique (Paris, L’Éclat, 2008) ; Carl Schmitt ou le mythe du politique (Paris, Puf, 2009), Repenser la démocratie (Paris, Armand Colin, 2010) ; Démocratie état critique (Paris, Armand Colin, 2012) ; Refaire l’Europe (avec Jürgen Habermas) (Paris, Puf, 2012) ; La Terre-sol : pour un monde habitable (Paris, Armand Colin, 2013).